Collection Phantasia

Lovecraft, my love

édition bilingue, anglais-français... traduction et adaptation de la pièce de Martine Chifflot,

Howard, mon amour

Pièce créée en 2021 et jouée dans différents théâtres, dont l'Opéra-théâtre de Clermont-Ferrand, à Paray-le-Monial, à Bellerive-sur-Allier, avec des musiques de Béatrice Berne.

 

Parution novembre 2022

 

Collection Phantasia.  132 pages 

14.5€

 

 

La collection Phantasia regroupera des œuvres de genres variés ( romans, nouvelles, pièces de théâtre, récits...) dans lesquelles le rêve, l'imagination, les visions et la dimension fantastique seront présents.

                                              

Premier titre de la collection :

 

Martine Chifflot

Howard, mon amour

Vingt-trois scènes fantasmagoriques dans la vie conjugale de Sonia Greene Davis et Howard Phillips Lovecraft

 

 

 « Une pièce magnifique » qui se lit comme un roman 

 

Librement inspiré par la vie et l'œuvre de Sonia Greene et de Howard Phillips Lovecraft, ce dialogue imaginaire figure une prosopopée où le maître du fantastique revient en visiteur tutélaire auprès de celle qui sut le reconnaître et l'épouser.

Ici la fiction dépasse la réalité pour célébrer les voies imprévisibles de l'Amour et les profondeurs de la réminiscence.

Les vingt-trois scènes fantasmagoriques de cette pièce bouleversante ravivent le souvenir de deux êtres exceptionnels dans l'histoire de la littérature, à l'orée du XXème siècle.

 

Parution 15 septembre 2018

Avis d'un critique spécialiste de littérature fantastique  :

Sous-titrée Vingt-trois scènes fantasmagoriques dans la vie conjugale de Sonia Greene Davis et Howard Philips Lovecraft, cette pièce présente la singularité d’offrir une alternance de monologues dont les protagonistes ne se parlent pas vraiment, évoquant chacun de leur côté des souvenirs communs. À peine H.P. Lovecraft est-il présent: sous la forme d’un spectre, il apparaît au spectateur après sa mort, mais pas à Sonia, sa veuve qui – intuition féminine, à défaut d’avoir le rare don de voir les fantômes – ressent vaguement sa présence et, plus qu’au public, s’adresse à lui.

          Dans cette étrange prosopopée, Howard, pauvre mais sincère, nous confie devant Sonia, qui ne l’entend pas, sa gêne d’avoir accepté sa générosité – sa charité déguisée – qui le réduisait au rôle d’homme entretenu, situation réprouvée par ses deux tantes qu’il vénérait, tant attachées aux convenances, mais aussi son émerveillement pour cette charmante et riche jeune femme appartenant pourtant à un milieu totalement étranger au sien […]. Il exprime aussi son regret de ne pas l’avoir écoutée durant leur vie conjugale (1924-29).

          Active, délurée, Sonia avoue sa fascination amoureuse pour ce jeune homme gauche et inadapté qu’elle considère comme un génie, dont elle était devenue le mécène et qui lui apportait sans doute quelque chose, peut-être un enracinement dans cette Amérique où elle avait émigré. Étrange couple, en vérité : lui, classique, introverti, agoraphobe; elle, moderne, extravertie, mondaine. Et pourtant, tous deux s’acceptant malgré leurs différences, du moins avant que leurs modes de vie les sépare. L’amour fait faire de ces folies...

          Basée sur une documentation sérieuse – les confidences de S. Greene et les diverses études et biographies sur H.P. Lovecraft – la pièce […] livre au public un éclairage émouvant et utile au chercheur comme à l’amateur sur un couple atypique.

 

Jean-Pierre Laigle